Instagram, Snapchat, YouTube, TikTok, Facebook : ces réseaux sociaux occupent une place considérable dans la vie des adolescents et la littérature jeunesse ne manque pas d’en faire état. De nombreux titres cohabitent avec des visions distinctes, même si les auteurs se font un devoir de sensibiliser les jeunes à ces outils aussi formidables que dangereux. En effet, s’ils jouent un rôle de soutien social et contribuent positivement aux relations avec une simplification de la communication, ils peuvent aussi générer frustration, addiction et mauvaise image de soi. Sans compter les problématiques de cyberharcèlement, usurpation d’identité, réputation, bulles de filtres, manipulation, pornographie, également traitées dans ces fictions. Romans réalistes côtoient thrillers comme récits d’anticipation car les médias sociaux offrent un champ infini de synopsis et mondes virtuels nuisibles. Une certaine noirceur ressort donc de ces récits même si quelques-uns sont teintés d’humour. Et tout l’enjeu, pour les auteurs, est de ne pas diaboliser ces outils sans pour autant minimiser leurs risques et d’amener une réflexion et un questionnement pour que le message ait une réelle portée chez les adolescents.

DU POSITIF ET DE L’HUMOUR POUR COMMENCER

L’humain est sociable par définition et il a besoin d’être reconnu par ses pairs. Être exclu du groupe, génère de la honte et de l’anxiété. À cet égard, les sites de réseautage social fonctionnent comme un nouveau système d’appartenance, d’où leur développement. Certains titres prennent en compte ces nouvelles expériences sociales et leurs vertus comme dans La ligue des amis imaginaires d’Agnès Marot ou quand Internet rapproche et crée des amitiés fortes. Ce récit met en scène trois adolescents qui se rencontrent via les réseaux et fondent un groupe. Des adolescents aux parcours et origines bien différents mais qui vivent des situations difficiles : phobie sociale, poids des traditions et maladie. Pas larmoyant mais plutôt optimiste et frais, ce roman est une ode à l’amitié, même si elle est virtuelle. Grâce à sa forme qui mêle différents supports : échanges de mails, extraits Whats’app, Twitter, photos Snapchat et même journal intime, ce récit actuel se lit d’une traite. Il sera apprécié par les plus jeunes (6e et 5e) et montre que la présence sur les réseaux sociaux ne doit pas remplacer celle dans la vraie vie. Sophie Rigal-Goulard dans 15 jours sans réseau, explore avec esprit ces nouveaux besoins et confirme l’addiction qu’ils suscitent. Émilie et sa famille partent en vacances dans la Creuse pour se couper des réseaux. C’est le choix de ses parents mais pas celui...

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