La légende étant étymologiquement ce qui doit être lu, impossible de ne pas vous proposer une suite à la première mouture publiée dans Intercdi n° 274-275. Poursuivons donc la série des révélations sur les innombrables légendes qui circulent dans la profession et qui provoquent terreur ou hilarité lors de rencontres organisées ou fortuites entre professionnels. Elles se racontent plus rarement sur les réseaux sociaux, car on les sait surveillés...

C’est tout l’enjeu d’une légende : il ne s’agit pas seulement d’évaluer sa crédibilité, mais d’en comprendre les leçons, ce qui en fait indéniablement un document qu’il faut prendre le temps d’analyser.
On rappellera que le documentum désigne une leçon, mais aussi quelque part une leçon de vie, une forme d’avertissement.
Il faut donc lire les légendes comme des formes signifiantes qui contiennent plus de vérités que de véracités : « Contes et légendes semblent avoir le même rôle. Ils se déploient, comme le jeu, dans un espace excepté et isolé des compétitions quotidiennes, celui du merveilleux, du passé, des origines. Là peuvent donc s’exposer, habillés en dieux ou en héros, les modèles des bons ou mauvais tours utilisables chaque jour. Des coups s’y racontent, non des vérités.1 »
Les petites histoires alimentent les plus grands fantasmes, comme celle qui raconte qu’on aurait perdu l’intégralité des documents concernant le séjour des Américains sur la Lune : de quoi alimenter toutes les thèses conspirationnistes. Ce qui est certain, c’est que des pertes documentaires du côté de la NASA sont à déplorer, pour des raisons de supports qui se sont dégradés ou sont devenus illisibles car il n’y avait plus la machine pour les lire et qu’on n’a pas toujours pensé à temps à effectuer des migrations de support.
La documentation recèle bien des légendes noires, et rapporte des erreurs, souvent...

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