Propos recueillis par Florie Delacroix

Professeure documentaliste au lycée Albert Camus de Nîmes, Amina Richard vient de publier son premier roman aux éditions Stock, pour la rentrée littéraire de septembre 2022. Elle y raconte en partie sa propre histoire, celle d’une petite fille métisse ayant grandi en France sans connaître son père, sénégalais, et sa quête pour le retrouver et nouer contact avec lui. La construction de son identité, tissée à partir des contes de son enfance, s’accompagne aussi de la violence du racisme auquel elle est confrontée. Une magnifique ode à la lecture et à l’écriture comme moyen de se réapproprier sa vie, tout en narrant l’universelle recherche de soi, à travers, ici, la figure du père. Rencontre avec une romancière à l’écriture sans point final pour mieux nous laisser en suspens, en quête d’une identité jamais totalement achevée.

Comment est né ce livre et comment s’est passée la recherche d’un éditeur ?

Ce livre est inspiré de ma propre histoire. J’avais déjà écrit plusieurs nouvelles mais jamais de roman vraiment abouti. J’en ai écrit des petits paragraphes, des morceaux de textes épars. Je suis repartie de ces petits bouts. L’envie d’écrire était là depuis longtemps, mais je suis arrivée à un moment de ma vie personnelle où j’ai eu davantage de temps à consacrer à l’écriture et je me suis lancée. J’ai mis, relectures comprises, environ deux ans : une première version écrite au bout d’un an, puis plusieurs mois d’ajustements et de corrections.
Pour la petite histoire, j’ai été mise en contact avec un agent, relativement reconnu dans le métier. C’est par lui que je suis passée pour être éditée. C’est une pratique courante dans le monde anglo-saxon, et qui se développe de plus en plus en France, depuis peu dans le milieu éditorial. Les grosses maisons d’édition se retrouvent à faire beaucoup d’administratif et de marketing et l’apport de manuscrits finalisés proposés par un agent commence à être accepté.

Y a-t-il eu des modifications demandées par les éditions Stock ?

Assez peu finalement, car le texte était déjà très abouti. L’éditeur m’a seulement suggéré de faire réapparaître une nouvelle fois le personnage de la mère, j’ai trouvé qu’il avait raison, j’ai donc ajouté une scène vers la fin de l’ouvrage.

Qu’est-ce

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