Retour sur une opposition¹

Le discours est désormais connu, le profilage de nos activités a pris une ampleur telle que les conseils envers les risques encourus deviennent légion au point de ne plus savoir s’il faut quitter définitivement les GAFAM ou bien se prémunir en anonymisant au maximum ses connexions via des navigateurs dédiés ou des VPN² (Virtual Private Network). Plus on creuse le sujet, plus on s’aperçoit que le risque zéro est difficile à atteindre tant il s’avère difficile de se passer totalement des services des grands leaders du web.

L’histoire de l’indexation est marquée par différentes manières de comprendre et de savoir. Nous souhaitons montrer ici que l’action d’indexer et d’organiser l’information n’est pas nécessairement liée à une volonté de rendre la connaissance accessible à tous, mais qu’elle est souvent guidée par le désir d’en savoir plus sur ce que font les individus.
Qu’est-ce qui est désormais le mieux indexé ? Les connaissances et leurs supports (ouvrages, périodiques, etc.) ou bien nos différentes activités personnelles sur les réseaux ? Les acteurs commerciaux du web se montrent plus intéressés par les secondes et déploient en conséquence des méthodes pour y parvenir.
Faut-il pour autant accepter cette intrusion dans nos vies privées ? Pour répondre à ces interrogations, nous nous proposons d’apporter un regard rétrospectif sur les processus d’indexation qui s’inscrivent depuis longtemps dans une tension entre indexation des connaissances et indexation des existences.
Les lecteurs d’InterCDI connaissent bien l’histoire de l’organisation des connaissances, ses grands acteurs et leurs réalisations, notamment en ce qui concerne les enjeux classificatoires. On songe bien entendu à Bacon, Harris, Dewey, Otlet, Ranganathan, ainsi qu’à toutes les méthodes d’indexation entre les classifications décimales, les vedettes-matière et les thésaurus.
Mais si l’organisation des connaissances a veillé à améliorer l’accessibilité...

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