La classification des livres, et par extension du savoir, propose au lecteur une
certaine vision du monde. Elle sous-tend une interprétation, un contexte
historique et culturel particulier et un ordonnancement qui peut être vu dans
tous les cas comme arbitraire.
Tout système de classement devient inutile ou peu pertinent si trop de documents
se trouvent classés dans la même catégorie. Cela signifie que le classement n’y
est pas assez fin. Comment trouver un juste milieu entre adaptation du fonds
documentaire au public visé et universalité d’un classement transposable dans
d’autres lieux ? Comment allier cohérence interne et départementalisation (c’està-
dire un classement différent selon le type de documents ou selon les sujets) ?
Pour guider notre réflexion et sachant qu’il n’y a pas de mode de classement
unique et immuable, ni de réponse fixe, gardons en mémoire ces deux citations
extraites de La Bibliothèque la nuit, d’Alberto Manguel : « Si une bibliothèque est
un miroir de l’Univers, alors le catalogue est le miroir de ce miroir », et « Il n’existe
pas de catégories ultimes dans une bibliothèque ».

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